Deuxième essai:
Pour préparer mon combat je me suis donc installée au bar d'un village voisin, Baie du Butin.
En écoutant les diverses conversation gobelines sur qui est le plus fort entre une fusée et une roquette et les concours de pirates sur à qui pisse son rhum le plus loin j'ai pu comprendre que le maître de cette fameuse arène organisais son combat toutes les 3 heures. J'avais donc le temps devant moi.
Premièrement, je me vêtis d'une armure spéciale, faite en peau de gangregarde, ce qui donne un tissu très résistant tant aux attaques magiques que physiques. Je l'avais bien compris, mon but n'était pas tant de tuer tout le monde, mais d'être la dernière survivante. Je laisserais aux autres le plaisir de se massacrer.
L'armure avait un peu pris la poussière mais après quelques retouches j'étais enfin prête !
Il était l'heure, je savais que je n'avais pas besoin d'être pile à l'heure, les premiers à rentrer dans le combat dans une guerre sont aussi très souvent les premiers à mourir.
Je me pris donc le luxe d'arriver avec quelques minutes de retard.
L'arène devant moi, j'invoquais Phangorg, mon marcheur du vide asservi et j’entrai dans l'arène avec tous mes sens en alerte.
Ma première vision fut surprenante, le coffre était là, au milieu, sans personne autour. Il y avait bien quelques squelettes, mais personne de vivant; prudente je fis donc le tour et heureusement mon sens aigue pour détecter les ombres me permit de voir un mort vivant caché furtivement dans les ombres qui m’attendaient tel un prédateur près du coffre.
Mais tel est pris qui croyait prendre, ce même mort vivant fut d'un seul coup assommé par une tierce personne qui continuait à se cacher.
Complètement sonné, le mort vivant ne pouvait rien faire et il en fallu peu pour que son agresseur l'attaqua dans le dos très impatiemment.
L'idiot, en faisant cela il se découvrit à mes yeux, c'était lui aussi un autre mort vivant.
J’attendis donc de les voir croiser le fer dans la joie; la sueur, et la bonne humeur pour entrer en scène. Pendant que les deux morts vivants livraient une bataille épique, moi tranquillement j'immolais, maudissait, et corrompait leurs chair sans qu’ils s’en rendent à peine compte tellement ils étaient concentrés l'un sur l'autre.
Le premier mourra d'un coup de dague ou d'une de mes sorts, l'autre ne put savourer longtemps sa victoire et fuyait sous sa cape d'ombre pour ne pas trépasser.
Je savais qu'il avait revenir, donc j’ordonnai à Phangorg de consumer les ombres autour de lui, ce qui me permet de diminuer les chances de cachette du prédateur fuyard.
Evidement prévisible, le prédateur surgit des ombres et m'attaque avec violence! Ces coups de dagues faisaient mal mais je m'en sortais plutôt bien, mon armure couplée à ma connaissance démoniaque me permettait de transférer les blessures que l'on m'inflige à mon marcheur qui n'avait pas d'autre choix que d'accepter les ordres de sa maîtresse.
A force de me donner des coups de dagues frénétiques et en vain, tel un jeune vierge il se fatigua et je pu pourrir sa chair comme j'aime si bien le faire.
Mais j'avais tout de même reçu pas mal de coupures, il fallait que je me soigne, et ce rapidement si je voulais assurer ma survie.
Je ne dirais pas que mes prières furent exhaussées car je n'aurais jamais cette idée saugrenue mais pile à ce moment là une petite elfe de la nuit passa par là pour tenter de dérober le coffre derrière notre dos.
Je n'hésita pas, voile mortel et au revoir l'elfette. Pratique ce voile mortel, en plus d'effrayer la pauvre dans tous les sens, la blessure que je lui infligea déroba son essence vitale pour me soigner moi presque intégralement. Le mort vivant revint alors, Phangorg acheva l'elfette terrorisé et je sacrifia mon serviteur démoniaque. M'octroyant ainsi une jolie protection magique.
Je poussa quelques cris d'épouvante, le mort vivant courir se mit à courir, puis à mourir sous mes brûlures.
Je n'eu même pas besoin de déchainer tous mes arts maléfiques.
Avec trois cadavres autours de moi, j'ouvris le coffre et récupéra son contenu.
Mais quelle déception.. Un bijou ça ?! Ce n'est qu'une vulgaire babiole...
Bref je le mis en poche et je quittai l'arène, sous le regard applaudissement du gobelin.
Loïciane, je peux donc te montrer ce fameux bijou dès que tu le souhaiteras!